Les Plaisirs de l’abandon ou de la Soumission Sexuelle

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il y a 9 ans

Ce qui fut considéré comme une perversion étrange réservée à quelques curieux énergumènes inquiétants bénéficie désormais d’une nouvelle réputation d’une aura qui fascine, tout cela en grande partie grâce au succès littéraire mondial après Histoire d’O, « 50 Nuances »… La soumission et ses plaisirs ont ainsi pu sortir peu à peu du placard des tabous et intéresser de plus en plus de femmes et d’hommes, attirés par ces nouvelles perspectives d’expériences de jubilations qui s’offraient à eux.

La soumission, qui détient place et statut au sein des célèbres et sulfureuses initiales «BDSM», représente en effet un moyen de varier les plaisirs en donnant une importance à la forme qui dépasse celle du fond : ce n’est plus la galipette qui compte, mais son contexte, la façon dont on y parvient, quand bien même galipette il y a.

Pour se débarrasser de toute volonté

En s’abandonnant aux désirs d’un autre, on annihile sa propre volonté afin d’être libéré de toute contrainte et de jouir de l’ivresse de cette abandon. Mais le plaisir n’est pas personnel et unilatéral : on le partage avec son « maître » qui est en même temps le professeur.

Pour goûter aux plaisirs du bondage

Être attaché permet de consacrer son corps aux plaisirs des caresses sans contrôle possible : en étant physiquement vulnérable et à la merci de l’autre, les sensations sont alors exacerbées. Et du côté de celui qui caresse, c’est le pouvoir détenu qui participe à l’excitation.

L’explication psychologique

Pour certains psychologues, ce plaisir pourrait être lié à un retour au début de notre existence, lorsque nous n’étions encore que des nourrissons complètement soumis au bon vouloir de nos parents, sans aucun pouvoir de décision ni d’action.

L’importance de la mise en scène

Autour du rapport entre le soumis et son maître, il existe un certain nombre de codes qui participent au plaisir et au jeu en lui fixant décor et règles. Un peu comme une pièce théâtre ! La problématique porte alors sur la vision des choses de chacun. Dans le BDSM, Bondage Domination, Sado Masochisme il y a les règles des passionnés qui en font un Art de vie, pour d'autres ce ne sont que des jeux de rôle. Les meilleures règles BDSM sont celles qui vous permettent de jouer et vous épanouir.

Les personnes qui se soumettent sont-elles faibles dans la vie ?

Ils ou elles ne sont pas faibles du tout, c'est même le contraire. En effet, il faut avoir du courage pour être capable de s'abandonner pour vivre ce que l'on a envie de vivre en passant au-delà des préétablis culturels et de la pudeur.

Les personnes soumises ont souvent plus de courage que certaines personnes dominantes. Pour preuve, on voit souvent sur les photos et vidéos amateurs le visage des soumises en ""mauvaises""" posture et très rarement l’inverse.

Les tenues ou déguisements

En fonction des scénarios, il peut y avoir besoin d’habits adéquats tels que tenue de soubrette, costumes de policier ou autre plongeur sous-marin (tous les scénarios sont possibles !)… Des objets type « collier » sont parfois utilisés pour signifier matériellement le rapport de soumission.

Le vocabulaire attention

« Maître » et « maîtresse » sont souvent les termes employés pour désigner les dominants quand « esclave » ou « soumis » sont ceux qui désignent les soumis… Selon les jeux et les envies des protagonistes, les petits noms diffèreront et seront parfois beaucoup plus explicites en matière d’élévation pour l’un et de rabaissement pour l’autre.

Attention toutefois de ne pas appeler Maître ou Maîtresse les doms dans les premiers contacts virtuels, ils et elles n’apprécient pas car ils ne seront votre Maître ou Maîtresse que lorsqu’ils auront accepté de l’être.

Le « tu » et le « vous » et les variables

Il est de tradition qu’une personne soumise soit tutoyée et qu’une personne dominante soit vouvoyée. Toutefois, dans certains couples ou certaines relations les choses sont différentes. Encore une fois à chacun ses règles qui dépendent aussi des lieux et circonstances. Exemple, le « tu » en famille et le « vous » en soirée BDSM.

Lors des premiers contacts, retenez quand même que vous ne connaissez pas la personne et qu’elle n’est pas votre ami(e)s ou votre soumis(es) !!!! La politesse étant de rigueur, le « vous » est plus prudent que le « tu ».

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